16 juin, Stephane

Ca y est, c'est le dernier jour...
L'ambiance est un peu morose : faire les sacs, dernier petit tour dans Valpo (en plus, il fait moche...), mise a jour du blog, et puis retour sur Santiago pour prendre l'avion demain matin...

Grumpf!!!
15 juin, Stephane

Aujourd'hui, coup de chance pour notre derniere journee a Valpo : il fait super beau!

Nous decidons de profiter de la belle lumiere et de retourner flanner dans les rues du Cerro Alegre afin d'admirer le travail des grapheurs. On croise vraiment de chouettes trucs, on comprend bien que beaucoup sont etudiants en ecole d'art.





Les enfilades de maisons multicolores suplombant l'ocean ajoutent encore au charme de l'endroit!



Nous poussons jusqu'au Paseo Yugoslavo dont nouys avons un beau point de vue sur la baie (mais quand meme moins beau que depuis notre chambre), admirons le Palacio Baburizza, un beau batiment abritant un musee, mais... en refection depuis 10 ans..., et empruntons l'Ascensor El Peral, datant de 1902, pour redescendre du cerro. Une belle antiquite! Nous voila alors sur la place Sotomayor ou nous pouvons admirer l'ancienne intendance de la marine.



Comme il commence a se faire faim, nous poussons jusqu'au quartier historique tout proche. Il s'agit du quartier classe au patrimoine de l'Unesco, mais franchement, il est pas mal delabre, et repute dangeureux....



Les nombreux restaurants du marche aux poissons nous font bien envie, mais... sur les conseils de notre logeur, nous preferons eviter pour aujourd'hui lundi car nous ne somme pas sur que le poisson sera bien frais... Ce sera donc viande; au Chili ca nous parait etre un comble...

Nous terminons ensuite la journee par une balade dans le musee a ciel ouvert, qui abrite de nombreuses fresques d'artistes locaux. Le style fait beaucoup plus "art moderne annees 70", on aime moins... mais bon, comme toujours, il y a la vue...


Bon, et puis comme il faut bien s'occuper en soiree, et qu'il nous faut une bonne excuse pour nous gaver de pop-corn, ce soir ce sera "Cuenta Regressiva" (Knowing en anglais) au cinema...

Toutes les photos sont sur :
http://picasaweb.google.fr/stephetmalou3/Valparaiso
14 juin, Malvane

Je viens de jeter un coup d'oeil ... nous avons deja poste 170 messages sur le blog ... tant que ca ? Parfois c'est pas facile de trouver des choses a raconter ... parfois l'inspiration vient ... parfois c'est la flemme ... la, c'est surtout la fin du voyage qui fait que ... a 24h du depart (parce que je triche, on est le 16), est-ce que ca vaut la peine ? Faut-il se montrer enthousiaste meme si on ne l'est pas vraiment ? Allez, un petit effort !

Lever sur Valparaiso, et sa couverture de nuage ... pas classe, on avait programme toute la journee a se balader dans les rues ... le principal attrait de Valpo, quoi !
Valparaiso est une ville cotiere, une ville portuaire aussi. Son centre-ville est plat, et ses collines (cerros) autour abritent un labyrinthe de ruelles escarpees, demeures branlantes, et toits kaleidoscopiques (c'est pas moi qui l'ai trouve, celle-la!). On accede a ces hauteurs par des ascenseurs en differents endroits de la ville. Chaque maison est peinte d'une couleur differentes, et ses petites boutiques et cafes font des cerros des quartiers bobos par excellence (sauf que l'expression n'est pas encore arrivee jusque la !). Petits cafes avec deco et sieges de recup, et plein de vieilles affiches aux murs ... chambres d'hotes avec (encore) mobilier de recup et fabrication artisanale, ou les proprietaires collectionnent les vieilles boites en fer rouillees et font eux-meme leur confiture ... si c'est pas bobo, ca ! (Benjamin, roi de la difference entre les styles lounge et bobo, pourrait meme le confirmer!).
Valpo est classe au patrimoine mondial de l'Unesco pour son "charme boheme", et son heritage artistique : de nombreux murs sont utilises par des artistes de rue... c'est un plaisir de se balader dans les ruelles en admirant les "graphs"!




Bref, il fait pas beau mais on ne va pas attendre une semaine que le temps se degage, alors on se balade, en faisant une pause dejeuner dans un des meilleurs restaurants de la ville, un restaurant francais ! En entree : soupe a l'oignon ! Puis une cote de porc sauce framboise et meli-melo de legumes !



L'apres-midi, nous allons visiter la Sebastiana, une des maisons de Pablo Neruda, un des plus grands poetes chiliens (et homme politique communiste). La maison a une superbe vue sur le port et contient de beaux objets, mais ca ne nous en apprend pas beaucoup plus sur sa poesie !


Retour vers le port, avant d'aller passer la soiree au cinema voir Anges & Demons : le compromis est correct : en VO sous-titree espagnol, chacun y trouve son compte !


vue depuis notre chambre, sympa non?
13 juin, Malvane

Lever aux aurores (encore!), le taxi passe nous prendre a 6h30. Est-ce vraiment raisonnable de se lever aussi tot ? L'aeroport est presque desert ... un cafe, deux douzaines de parties de rami plus tard, les premiers autres passagers commencent a arriver ... on embarque un peu avant 9h30. L'occasion d'observer les Andes par le hublot...



A l'arrivee a Santiago, nous cafouillons un peu avec les differentes choix pour se rendre a Valparaiso (notre derniere destination avant le Grand Retour) ... pas cher le taxi (ah bon ?), pas cher le minivan (ouais, on nous l'a deja fait le coup du minivan ;-) , finalement, nous prenons les bus de l'aeroport pour le centre-ville, nous nous depose a la gare routiere. 15 minutes et 4 empanadas plus tard et nous sommes dans un bus pour Valparaiso !

Arrives a Valparaiso (Valpo pour les intimes), nous traversons la ville a pied pour aller dans l'hotel recommande par Philippe & Celine. L'hotel (chambre d'hotes plutot) a l'air chouette, mais a la pause the, les proprietaires se rendent compte qu'on ne peut rester qu'une nuit ...argh ! C'est nos derniers jours, on ne veut pas trop se prendre la tete avec la logistique ... finalement, on trouve un petit hotel, "le petit Filou" tenu par un francais (pas difficile a deviner!), pour nous prendre les jours suivants.

Et hop, c'est l'heure de partir se balader un peu ! Enfin, pas tout de suite, nous perdons pas mal de temps a trouver pour changer/retirer de l'argent : quand on est en voyage, on oublie les petits details genre le week-end tout est ferme ... mais bon, l'organisation et la logistique, ca prend toujours un peu de temps ....

Bref, petite balade dans la ville pour la fin de journee et pause jus de fruits au soleil !



Pour le soir, nous allons dans un cafe connu pour jouer de la musique le soir ... mais nous y allons pour diner a 18h30 ... une enorme "chorillana", un plat a base de frites, melange d'oignons et d'oeuf, et de la viande de boeuf ... difficile d'en venir a bout !



Nous sommes un peu decus en apprenant que le concert ne commence qu'a 21h ... on attend ? on n'attend pas ? Tant pis, ca sera pour une autre fois !
le 12 juin, Stephane

Ca y est : le debut de la fin s'annonce...

Apres un dernier petit tour dans San Pedro, nous faisons nous adieux a nos comparses de ces derniers jours, Philippe, Celine, Bruno et Marie. Il leur reste encore quelques semaines avant de devoir songer a rentrer, les petits veinards... Ces quelques jours en leur compagnie ont ete bien sympa et on espere bien les recroiser un jour, que ce soit en France, en Belgique ou a l'autre bout de la planete!



Nous prenons donc un bus pour Calama, la grande ville miniere des environs, d'ou nous rejoindrons ensuite Santiago en avion (simplement la flemme de se taper les 26h de bus que cela represente sinon...). Nous traversons donc une derniere fois les paysages desertiques de la Vallee de la Lune. Pas facile de partir, nous avons un peu le coeur gros...



Arrivee a Calama, ville sans grand interet, a part sa mine de cuivre a ciel ouvert, la plus grande du monde. Comme le cuivre fait la fortune de la ville, tout est ici a la gloire du minerai, depuis les statues de mineurs a la cathedrale.
Apres des semaines passees dans des deserts et des petits patelins a milieu de nulle part, ca nous fait un choc de retrouver la civilisation... Enfin, au moins comme ca, on y va progressivement...

le 11 juin, Stéphane

Pour notre dernier jour a San Pedro de Atacama, nous partons une fois de plus en expedition avec nos voisins, a la decouverte cette fois des geisers del Tatio. Contrairement a ceux que nous avions pu voir a Sol de Manana, ceux-ci sont bien des geisers d'eau, et non pas de boue.

Le depart s'effectue a 4h du matin afin d'arriver su place a 7h, au lever du soleil, a une heure ou la temperature est de -10 degres (ben oui, on remonte de 2700m a 4200m...), ce qui permet d'observer de beaux panaches du fait de la condensation.
On a prevu le coup, enfile le maximum d'epaisseurs, et meme 2 paires de chaussettes, mais ca ne suffit pas toujours, et rapidement nous ne sentons plus nos orteils... Mais bon, le spectacle est magnifique! Des fumerolles s'elevent un peu partout et les microorganismes qui vivent dans les bassins bouillonnants donnent des couleurs surprenantes.





Tous le monde se rue ensuite sur le petit-dej, et en particulier sur les boissons chaudes, avant de decoller pour un bain dans des sources chaudes. Pour notre part, nous nous contentons d'un bain de pied, mais qu'est-ce que ca fait du bien...


Toutes les photos sont sur ;
http://picasaweb.google.fr/stephetmalou3/GeisersDelTatio
http://picasaweb.google.fr/stephetmalou3/SanPedroDeAtacama
le 10 juin, Stéphane

Journée de nouveau consacrée au farniente, mais soirée intéressante et instructive! Nous suivons l'astronome Alain Maury dans le desert a la découverte du ciel de l'hémisphère sud. Il nous explique les constellations, quoi observer dans la voie lactée, nous montre Saturne, Alpha du Centaure, etc... et meme la station Mir. Tres tres chouette!!!

9 juin, Stéphane

Stéphane va mieux, ça fait plaisir a voir.
Nous avons un tour avec nos quatre compagnons de l'hôtel, pour la "vallée de la lune" (je vous ai dit qu'il y en a dans chaque pays ? ;-)

Le tour nous emmène d'abord profiter de vues magnifiques sur la "vallée de la mort" (également un nom original). Ces paysages incroyables se sont formes lorsque zone s'est élevée puis que son centre s'est affaisse et a bascule. Le bonheur des géologues...


Nous partons ensuite crapahuter au milieu d'étranges formations rocheuses : ici, les minéraux de l'ancienne mer ont cristallises entre les couches de sédiments. Ces couches ont ensuite bascule verticalement et l'érosion a lessive les sédiments, laissant place a des espèces de lames coupantes comme des rasoirs.





Le soleil commence alors a être sérieusement bas et nous pressons le pas (traduire : râlons pour activer le groupe et le guide...) pour être a temps au point de vue final pour le couche du soleil sur la vallée de la lune. Peine perdue : nous arrivons 5 min trop tard, passablement énervés contre le guide... Enfin, il nous reste a profiter des belles couleurs sur les Andes, somme toute un beau spectacle ...

8 juin, Malvane

Manque de bol, l'hôtel est hyper bruyant, et c'est au tour de Stéphane d'être malade cette fois... Tout palot, il se traine entre le lit et les toilettes qui semblent a des kilomètres (la nuit, dans le froid, tout semble a des kilomètres; le jour, ils sont pourtant a 10m !).

Marre du froid (même s'il est sans commune mesure avec le salar), marre de ne pas dormir, marre d'être malades ... nous trouvons un hôtel nettement mieux, et je pose Stéphane dans la cour pour prendre le soleil. De mon cote, je fais la connaissance de nos voisins de chambre, voyageurs au long cours, et nous passons le reste de la journée a papoter !
7 juin, Malvane

Reveil a 4h15. Nous sommes prêts en 10mn et bouclons les sacs. Heureusement, il reste dans la thermos un peu de thé chaud d'hier soir !
Nous partageons la jeep avec deux autres voyageurs du coin, dont l'un se charge de faire la discussion au chauffeur. C'est dans un demi sommeil que nous entendons pendant des heures parler de la vie a Uyuni, de tous les chauffeurs des agences qui ont pour ambition de monter leur propre agence, du match de foot de la veille ou la Bolivie a perdu contre le Venezuela, ou de la douane a la frontière... Nous retraversons les paysages grandioses, les sources chaudes, le désert de Dali .... Une pause petit déjeuner frugal, puis nous arrivons a la frontière bolivienne vers 9h.

Le poste de frontière se résume a une petite cahute au milieu de nulle part (enfin si, au pied du volcan Licancabur) ! La sortie de Bolivie se fait sans problème, nous abandonnons notre jeep et attendons une bonne heure, avec une poignée d'autres touristes, le bus qui doit nous emmener du cote chilien.
A peine passe la frontière commence une route ... goudronnée !! Après 10 jours de secouage sur les routes cahoteuses de Bolivie, c'est fou comme on peut apprécier le confort d'une route goudronnée !!!
Les douaniers chiliens ont la réputation de ne pas rigoler ... effectivement, ils ne rigolent pas ! Interdiction d'importer des végétaux ou des animaux ... pas de viande, pas de lait, pas de fruits ou légumes, et bien sur pas de coca. Nous avions bien appris la leçon. Cependant, en ouvrant le sac de Stéphane, ils tombent sur une petite chouette (5cm de hauteur) en coloquinte achetée au Mexique. "C'est quoi, ça ?" (ils secouent la coloquinte pour voir si elle contient quelque chose) "Ben, c'est une chouette, non ?" Finalement, ça passe. Idem pour l'aqsu acheté en Bolivie (et tout emballe bien). Ils l'ouvrent, parce que, même si c'est du tissu, il est tendu par deux baguette en bois ... attention, c'est quelle sorte de bois ? Après un bref conciliabule, ouf, ça passe aussi !
Nous reprenons le bus, et arrivons a San Pedro de Atacama en tout début d'après-midi.
La suite : trouver un hôtel, et ... buller ! Ahhhhhh c'est difficile les vacances !! ;-)
6 juin, Malvane

Lever a 6h, les fenêtres sont toujours gelées a l'intérieur de la chambre. Nous partons rapidement, sans petit-déjeuner (rude!), dans le salar d'Uyuni. Le soleil se lève alors que nous sommes en plein salar : du sel et encore du sel a perte de vue !!!!



C'est la plus grande réserve de sel au monde (10 milliards de tonnes!!!) , et il contient un centre d'extraction et de traitement de sel (destine a la consommation), dont la production annuelle est estimée a 25 000 tonnes. Le sel provient des minéraux lessives des montagnes, et parvenus au niveau le plus bas, ou il y avait auparavant un lac, le lac Ballivian, il y a 40000 ans.
Bref, c'est pour dire que c'est grand, et que nous avons plusieurs mètres de sel sous les pieds. Autour de nous : du sel blanc, du ciel rose puis bleu, et c'est tout !!!
Le sel se découpe sur le sol en grand paves hexagonaux. C'est magique !



Nous roulons a travers ce blanc, jusqu'à l'ile Incahuasi ("maison de l'inca" en quechua), qui émerge au milieu du désert. C'est une ile de pierres , et couverte de cactus. D'ici, forcement, le paysage est superbe ! Mais il y a du vent, beaucoup de vent, pas facile pour le photographe qui préférerait garder ses mains au chaud au fond des poches...





Nous prenons le petit-déjeuner sur place. Le soleil monte progressivement, mais pas assez au gout de tous ! C'est a ce moment-la que nous voyons nos touristes de Tupiza Tour qui arrivent ! Non seulement ils ont du réveiller leur guide le matin, qui était encore bourre, mais en plus ils venaient de crever. Un peu énerves, on les comprend !!

Nous reprenons la route, en s'arrêtant tout d'abord pour observer les "yeux" du salar : la zone étant volcanique, des gaz s'échappent du fond du salar et remontent a la surface en faisant fondre le sel, donnant naissance a de beaux cristaux.



Nous marquons ensuite une courte pause dans un hôtel de sel qui trône au milieu du salar. Il comporte un petit musée, compose de statues de sel, plutôt amusantes. C'est genial de se retrouver nulle-part, au milieu du blanc!!!





Nous arrêtons sur un site d'exploitation. Nous ferons ensuite une dernière pause déjeuner, qui signe la fin de ce tour magique ...



A l'arrivée a Uyuni, nous nous séparons a regrets de Flora, Hernan, et JS, qui rentrent a Tupiza.



Nous avons une jeep qui va nous emmener au Chili. Le départ est a 17h, et inclut une nuit dans le salar, pour pouvoir arriver a la frontière demain matin.
En attendant 17h, nous nous baladons dans Uyuni, ville sans beaucoup de charme il faut bien le dire ... son attrait consiste, pour ceux qui partent dans le salar en son nombre d'agence de tours (combien de dizaines ???). Mais après 4 jours dans le froid, c'est agréable de discuter avec des gens a une terrasse au soleil en buvant un café !!!

Malheureusement, je me sentais un peu malade depuis la 2e nuit glaciale, mais ça empire a grands pas. Difficile de respirer, comme si j'avais plusieurs kilos sur la poitrine qui empêchent mes poumons de fonctionner. Et le temps passe trop lentement ... 15h30 .... 16h .... 16h30 ... je suis posée sur mon bord de trottoir a haleter ... A 17h, nous allons a l'agence. Mais bon, c'est la Bolivie ici, pas le Japon : nous partons finalement a 18h, tous les deux et le chauffeur. Le trajet sera cauchemardesque : du froid, encore du froid, impossible de mieux respirer... est-ce que ça va empirer ? faut-il demander au chauffeur de faire demi-tour ? Finalement la crise passe, et vers 21h, quand nous arrivons au refuge, ça va un peu moins mal. Il fait glacial, la nuit est tombée. Nous nous réfugions dans notre chambre, et empilons les épaisseurs (on est rode maintenant!) pour passer la nuit !

Toutes les photos sont sur :
http://picasaweb.google.fr/stephetmalou3/SalarDeUyuni
http://picasaweb.google.fr/stephetmalou3/IslaIncahuasi