16 mai, version Malvane
Ca pour etre courte, elle l'a ete, notre nuit ! Stephane a ete malade toute la nuit ...
Réveil a 4h pour le grand départ : nous avons choisi de se passer du bus et de monter a pied. Et ce, même avec juste deux heures de sommeil ! Stéphane se sent un peu mieux et nous suit.
Nous sortons dans la nuit avec nos frontales, descendons pendant une vingtaine de minutes , jusqu'à la rivière Urubamba que nous traversons, et commençons la montée. D'autres petites lumières brillent sur le chemin ... nous sommes loin d'être les seuls a avoir choisi la manière sportive ! La montée est très rude, composée parfois de marches de pierres très hautes ... de plus en plus difficile pour Stéphane qui se sent de plus en plus mal. Lolo et moi arrivons un peu avant 5h30 en haut, rejoints plus tard par Stéphane, livide, qui a finalement réussi a monter, on se demande comment.
Nous sommes plusieurs dizaines campés devant l'entrée, a etre montes a pied et donc avant les bus... A l'ouverture, nous sommes donc parmi les premiers sur le site ! Une petite pensée envieuse a ceux qui ont visite le Machu Picchu il y a plusieurs années ... quand a l'ouverture il n'y avait qu'une poignée de visiteurs ... les choses ont bien change depuis ! Maintenant, a l'ouverture, il y a déjà des centaines de personnes dans la queue !
Fatigues par la montée, nous sommes un peu comme dans un rêve ... plein de brouillard ! Au début, on ne voit rien. Et le flot de visiteurs qui se déverse se précipite pour faire la queue devant l'entrée du Wayna Picchu, la petite montagne d'ou l'on voit le mieux le site quand la brume se découvre. Nous suivons le courant, mais le Wayna n'ouvre que dans 45 mn, et Stéphane a de plus en plus de mal a tenir debout, alors 2h de grimpette, c'est impensable ! En plus, il y a vraiment beaucoup de brume, alors si c'est pour monter et ne rien voir ...
Bref, plein de raisons qui font qu'on sort de la queue, et qu'on part dans les ruines. Une bonne idée : nous sommes quasiment seuls !!!
Stéphane est moribond. Nous n'avons plus qu'un seul objectif : traverser le site pour monter a la Hutte du Gardien Funéraire, point stratégique d'où l'on peut contempler la Cite Perdue. Pas facile pourtant.
Mais, lentement, mais surement, nous arrivons en haut, et Stéphane peut s'asseoir (s'échouer ?) en ayant une vue qui claque ! Bon d'accord, la première heure, on ne voit pas grand chose ... mais la brume se découvre peu a peu, et la magie opère. Que dire de plus ? Ce moment est le clou de notre voyage en Amérique du Sud, et tous, on le savoure !
Mais, lentement, mais surement, nous arrivons en haut, et Stéphane peut s'asseoir (s'échouer ?) en ayant une vue qui claque ! Bon d'accord, la première heure, on ne voit pas grand chose ... mais la brume se découvre peu a peu, et la magie opère. Que dire de plus ? Ce moment est le clou de notre voyage en Amérique du Sud, et tous, on le savoure !
Nous restons assis la un bon moment, a quoi ça sert d'aller sillonner les ruines avant de se rassasier de la vue ?
Une bonne nouvelle : Stéphane commence a vomir et donc a aller mieux. Il s'avère que le repas a incriminer est la fameuse soupe aux tripes, mangée il y a deux jours ! A noter pendant toute la matinée les nombreux touristes qui, en voyant Stéphane malade, se sont arrêtés pour lui proposer des médicaments, des feuilles de coca, de l'eau ... vraiment merci a tous !
Nous passons une bonne partie de la matinée sur notre point de vue, et en se félicitant de n'être pas en train de poireauter avec 200 personnes au Wayna : ils ont un gros nuage de brume qui persiste a leur masquer le site !!
Nous descendons ensuite tous les trois les terrasses pour pénétrer a l'intérieur des ruines, traversons la place sacrée, qui donne sur le temple aux trois fenêtres, le temple principal, et la maison du grand prêtre, passons la sacristie dont l'entrée est délimitée par deux énormes pierres de 32 facettes chacune, et montons au principal sanctuaire : l'Intihuatana, qui signifierait "point d'amarrage du soleil". Au centre du sanctuaire, un pilier sculpte dans la roche, qui aurait servi a prédire les solstices, et donc l'avancée de la longueur des jours dans l'année.
Stéphane n'a pas non plus la grande forme et se dirige vers la sortie. Quant a Lolo et moi, nous nous baladons et visitons le Temple du Condor, le Temple du Soleil (le seul édifice rond du site), les bains cérémoniels..., seule ombre au tableau : l'afflux de touristes ! Rien a voir avec les premières heures du matin !
A la sortie, nous mettons Stephane dans un bus pour la descente, que nous faisons a pied. Retour a Aguas Calientes, train pour Olliantaytambo, puis Strephane est trop malade pour supporter un trajet en bus. Nous rentrerons donc en taxi a Cuzco... suite a un ultime arret-vomito pour Stephane, le chauffeur de taxi, craignant sans doute pour sa voiture, lui trouve un bouquet de plantes odorantes... il y plonge la tete et ne la ressortira que pour sortir du taxi et sauter dans son lit !
16 mai, version Stephane
Le Machu Picchu.
Un reve de gosse.
C'est bien grace a ca que j'ai reussi a monter.
Enfin...
lundi, mai 18, 2009 |
Category:
Perou
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3
commentaires
Comments (3)
et les photos , il faut bien les regarder !!. l'animal en gros plan , ça n'est pas une antilope! C.
Oui, ce n'est pas la grande forme. . .
Nous sommes le mardi 19 mai et espérons très fort que Stéphane va mieux. Le moment était mal choisi (mais, choisit-on ?) Intoxication alimentaire peut-être, mais sûrement aussi le prix des efforts des jours passés, à pareille altitude.
Ménagez vous, que diable ! ! !
Nous attendons impatiemment le prochain épisode pour être rassurés sur vous deux.
GB à tous les 2
AL+ML
je ne voudrais pas être la donneuse de conseil mais Stéphane moribond , NON, NON, NON !!
je vous suggère de faire des dégustations de patatas ( ?)
de vous requinquer avec de la quinoa,
du mais grillé arrosé de chicha ,
bref , un vrai festin d'INCA .
et tout ira .
cla.