Les îles (boliviennes) du lac Titicaca ...

20 mai, Malvane

Depart ce matin pour la fameuse "Isla del Sol", connu autrefois sous le nom Titi Khar'ka (rocher du Puma), d'ou vient le nom Titicaca. L'île constitue le berceau de plusieurs êtres veneres, comme le soleil, les premiers Incas (Manco Capac et sa femme/soeur Mama Ocllo), Viracocha (le dieu blanc et barbu). Bref, toutes les legendes sur l'histoire de la creation commencent sur cette île, pour les Peruviens comme pour les Boliviens.

Le ciel est encore d'un bleu azur, ce côte du lac est beaucoup plus bleu et beau que le côte peruvien. Depart dans un bateau plein a ras-bord de touristes de tous bord... toujours aussi lents, les bateaux dans le coin ... moteur aussi use que le bateau ? ouille !

Le bateau nous dépose au nord de l'île et vient nous chercher au sud. D'ici la, il nous reste environ 5h pour visiter/traverser l'île.

(ceci est un champ de quinoa!)

Nous visitons rapidement le musée (quelques poteries cassées pour les non-inities, qui datent de la période pré-inca), et montons (dur dur a cette altitude !) jusqu'au site archéologique, qui comprend une "table de cérémonies" ou se pratiquaient les sacrifices d'hommes et d'animaux, et le fameux rocher du Puma, sensé dégager une énergie pure (que je n'ai pas senti mais ca ne veut rien dire), sur lequel se trouve le visage de Viracocha (pas très facile a distinguer, c'est pas de la gravure, c'est du naturel).

Nous quittons notre guide (qui n'était peut-être pas vraiment un guide, et que nous devons payer, comme nous devons payer l'entrée des ruines ... notre "tour" il comprend quoi exactement ?), et nous commençons le chemin pour traverser l'île. Le sentier parcourt la crete et nous permet de profiter de vues magnifiques des 2 cotes de l´ile, avec la Cordillera Real et ses neiges éternelles en arrière-plan.

Au bout d'une heure, deux hommes nous attendent sur le chemin, pour nous faire payer un droit de péage (c'est pas ce qu'on a paye pour accéder aux ruines ? Ah non, la, on entre dans une autre municipalité). Le groupe commence a râler... on n'a pas prévu ça ... surtout ceux qui sont venus en Bolivie depuis le Pérou pour la journée et n'ont pas beaucoup d'argent sur eux (il n'y a pas de distributeur a Copacabana ... heureusement qu'on a quelques dollars !). Bref, tout le monde passe sans payer. Au bout de quelques kilomètres, contrôle du péage. Tout le monde râle mais finit par payer. Quand il faut encore payer au troisième tronçon, c'est la révolte générale, et personne ne paie. Esperons que ca aura l'effet bénéfique que les habitants s'organise un peu et fassent un billet d'accès a l'île, compris dans les billets des tours, plutôt que grappiller chacun dans son coin quelques sous. Ça n'était pas grand chose a chaque fois, mais sortir 4 fois le porte-monnaie alors que c'était pas prévu, c'est énervant ! Mais les premiers fautifs sont les tours qui ne nous ont pas prévenus du tout ("il y a un guide et après vous continuez sur le chemin ...").

Oublions cette digression et revenons a l'île, de laquelle nous avons un paysage magnifique, qui n'est pas sans nous faire penser aux Cyclades ("il fait qu'on y retourne" me repete 20 fois Stephane dans la journee ... on a pourtant 4 autres voyages prevus pour les annees a venir !).

De retour a Copacabana, Stephane et Laurent filent sur le calvaire voisin voir la vue du soleil couchant, pendant que je m'occupe des petits details du quotidien : changer des dollars, s'occuper de ce blog (ce qui n'est pas rien !!!). C est une course contre la montre et le soleil qui tombe : 20 minutes de grimpette pour escalader le calvaire (qui decidement merite bien son nom), mais le spectacle valait bien ces efforts!

Diner dans un (le ?) meilleur restaurant de la ville ... une truite dans une sauce inoubliable creme, vin blanc, poivrons, oignons pour moi, un "perrejey" (poisson du lac qui cohabite avec la truite) grille pour Stephane et Laurent, arrose d'une bouteille de Conception, un Riesling bolivien, et en dessert, on craque pour une fondue au chocolat !!!!!